Princess Ai
Tome 2 : Luminescence

Aï, la jeune diva ailée qui s'est un jour réveillée seule et amnésique en plein coeur de Tokyo, a été entraînée par HAA pour devenir une star internationale. Séparée de Kent pour le protéger, la jeune femme se sent de plus en plus oppressée dans sa tour d'argent, sa prison dorée, où elle doit composer le plus de chansons possibles. Car Aï a une don, un véritable talent qui confine à la magie : sa voix. Une voix d'ange qui réchauffe les coeurs et referme les blessures. Une chaleur qui peut véritablement sauver l'humanité. Mais la jeune Princesse, qui vient d'un autre monde, un monde dont elle n'a que d'infimes souvenirs, est poursuivie sans relâche par de terribles créatures, des harpies qui veulent sa mort, et elle doit parvenir à comprendre la raison de sa présence sur terre et enfin retrouver sa véritable identité.
De son côté, ne pouvant chasser la belle Aï de ses pensées, Kent va continuer les recherches de la jeune femmes sur sa quête identitaire. Il va un jour trouver un étrange livre qui raconte l'histoire d'Aïland, le pays natal de la jeune diva, et la guerre sanglante entre les hommes et les Dogens. Ce livre va ouvrir de nouvelles perspectives à la jeune femme et lui montrer un peu plus son véritable destin et la voie qu'il lui faut maintenant emprunter. La quête continue...

Le premier tome de Princess Aï n'était déjà pas une réussite, mais alors là, Luminescence ne relève pas le débat ! L'intrigue piétine, on s'attarde toujours autant sur le look de la demoiselle et finalement, l'histoire sert plus de prétexte à présenter la nouvelle icône neo-goth pour midinettes (paroles des chansons traduites à l'appui) qu'à nous offrir une véritable intrigue digne de ce nom. Certains personnages et passages de l'histoire relèvent un peu le niveau global de Princess Aï mais au final la mayonnaise ne prend pas.
Ce manga est un mixage continu de clichés et de déjà vu et le côté bluette sentimentale est trop présent pour un produit signé Courtney Love. Dommage car le dessin est soigné et le visuel est vraiment loin d'être désagréable. Mais au final, ce qui ressort de cette aventure est que Princess Aï est un pur produit marketing et cela se sent trop, cela en devient même franchement irritant dans ce second tome (rappelons que Princess Aï est une trilogie dont le troisième et dernier tome est paru en juillet 2006).
Imaginez donc ! A la fin de ce volume, un article de près de trois pages nous montre la fabrication des poupées inspirées du manga. En nous précisant qu'elles seront très prochainement en vente un peu partout et disponibles en plein de modèles différents avec les meilleurs tenues de Aï... C'est pitoyable. Faire de la promo pour les produits dérivés à l'intérieur même du manga, cela en deviendrait presque malsain. Mais bon, cet avis n'engage bien sûr que moi et cela ne gênera peut-être pas les aficionados. Mais je ne dirais qu'une chose : amateurs de talent, de sincérité et de crédibilité artistique, passez votre chemin, Princess Aï n'est pas pour vous...

Note : 3/10
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Chaperon Rouge



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